NOUS MENTIRAIT-ON II

19 mai 2012

http://youtu.be/4Dm8zthO5UM

Visite de Hollande à Washington, G8

Ce que les journalistes retiennent du voyage de Hollande aux Etats-Unis d’Amérique c’est l’accueil que fera le couple présidentiel américain à la première dame française. La first Lady : c’est l’information majeure, le reste n’est que secondaire. Et surtout il faut prononcer le nom Trierweiler avec l’accent américain.

Nos journalistes sont tellement en adoration devant les Américains au point de balbutier, et souvent ils confondent Hollande et Obama. Des lapsus qui en disent long sur leur psychologie.

Cette accueil tellement méprisant fut prévisible. Hollande n’a pas su donner une impulsion à sa politique étrangère et européenne. Il s’est tout de suite mis en position de celui qui cherche « le tanscourant », comme à l’époque du PS.

L’accueil fut froid. Il a été reçu comme un vulgaire people, une petite star. Ceci a été tellement flagrant que les journalistes ont fini par l’admettre et en cherchant à noyer le poisson, l’un d’eux nous explique que c’est probablement dû à des contingences techniques.

Je rappelle que la Russie ne participe pas à ce G8.

Pour ce quiest de l’Afghanistan, il ne fallait pas mettre le pied dans ce bourbier pour les beaux yeux de l’oncle Sam.

http://www.rfi.fr/europe/20120518-russie-vladimir-poutine-sommet-g8-medvedev-...

Russie : les dessous de l’absence de Vladimir Poutine au sommet du G8

Le président russe Vladimir Poutine est absent du sommet du G8 prévu ce vendredi 18 mai et ce samedi à Camp David, aux Etats-Unis. Il a préféré envoyer Dmitri Medvedev, le nouveau Premier ministre, pour le représenter. Le président russe a invoqué la formation de son nouveau gouvernement pour expliquer cette absence remarquée.

Avec notre correspondante à Moscou, Anastasia Becchio

Officiellement, c’est un agenda intérieur trop chargé qui empêche Vladimir Poutine de se rendre aux Etats-Unis. Il doit se concentrer sur la formation d’un nouveau gouvernement, qui doit être annoncé en début de semaine prochaine, soit plus de quinze jours après la nomination de Dmitri Medvedev au poste de Premier ministre. Mais cette explication est jugée peu convaincante par bon nombre d’observateurs.

Dans un contexte où les relations entre Moscou et Washington se sont compliquées, Vladimir Poutine a décidé de ne pas consacrer sa première visite à l’étranger aux Etats-Unis. Il ira d’abord en Biélorussie, au Kazakhstan et en Chine. L’intransigeance américaine sur la question du bouclier anti-missile en Europe irrite au plus haut point les autorités russes, tout comme les critiques récurrentes sur la situation de la démocratie en Russie.

Plusieurs analystes ont également souligné que Vladimir Poutine n’avait sans doute aucune envie d’affronter ses homologues du G8 à un moment où son image d’homme fort était remise en question par les manifestations de l’opposition à Moscou.

C’est donc à Dmitri Medvedev que revient la tâche de représenter son pays. Il aura notamment pour mission de défendre la position russe dans le dossier syrien. Moscou continue de plaider pour un signal fort envoyé aux deux parties en conflit et pas seulement au régime de Bachar el-Assad.

A comparer avec l’accueil de Cameron au mois de mars 2012

http://youtu.be/KPnBMdn8-iY

souce:agoravox