NOUS MENTIRAIT-ON II

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Pacte budgétaire, TSCG, « Sixpack » et Règle d’or : La nouvelle gouvernance européenne au service des rapaces financiers

9 juillet 2012
Nouvelle gouvernance économique européenne – De l’engagement à la contrainte
 
Entre le Traité de Rome (1957) et l’Acte Unique européen (1986), la construction de
 l’Union européenne est allée de l’avant par petites touches.
 Une conjonction d’éléments va favoriser l’accélération et le développement de
 l’Union dans un sens très particulier :

Le décès de De Gaule a levé le veto français à l’entrée de la Grande-Bretagne 
dans l’Union européenne (1973) celle-ci est dirigée par Margaret Thatcher et
 les économistes du parti conservateur, entièrement acquis à l’idéologie économique 
de l’école de Chicago.
 Les maîtres-à-penser de ce courant sont les économistes néolibéraux Milton 
Friedman et Friedrich Von Hayek. 
Au Chili, leurs disciples expérimenteront leurs recettes en réduisant à 
néant les conquêtes sociales et économiques apportées par le gouvernement Allende,
 en conseillant la dictature de Pinochet sur les privatisations du secteur public
 et la libéralisation du marché privé.

 
 
C’est sous la présidence britannique de l’Europe en 1981 que sera 
présenté le projet d’« Acte européen » visant à améliorer les mécanismes institutionnels 
(ce qui deviendra l’Acte Unique en 1986). 
Un des objectifs déclarés de l’école de Chicago est d’abolir le corpus législatif 
apporté par les politiques keynésiennes après le Krach boursier de 1929 en matière de 
régulation financière et d’activité bancaire, mais également de mettre fin aux 
interventions de l’état (ou de les modifier dans un sens favorable au marché)
 dans la sphère économique ;

 
Ce courant néolibéral anglo-saxon va trouver des alliés au sein des institutions 
européennes, influencés par les économistes ordo-libéraux qui alimentent depuis 
des décennies les orientations de politique économique de la CDU en Allemagne. 
Ces derniers sont, entre autres, à l’origine de la politique d’autonomie et 
anti-inflationniste de la Banque centrale d’Allemagne, qui servira de modèle 
à la Banque centrale européenne (BCE).


L’autonomisation des Etats pétroliers vis-à-vis des anciennes puissances coloniales, 
notamment à travers une politique de nationalisation des ressources 
pétrolières, et la coordination de leur politique des prix pétroliers par le biais de
 l’OPEP ont conduit aux deux crises pétrolières des années ’70. 
Les coûts de productions, particulièrement dans les industries des pays 
les plus avancés (USA, UE, Japon), ont considérablement augmenté et le
 chômage conjoncturel est parti à la hausse particulièrement en Europe.


L’épouvantail soviétique se fissure de plus en plus, à la fois sous les
 coups de butoir de la corruption de la bureaucratie et l’énormité 
du poids sur le budget de la course aux armements.
 La chute du mur de Berlin en 1989 et la dissolution de l’URSS 
en 1991 en sont les étapes ultimes. 
Par contrecoups, la social-démocratie occidentale, se retrouve fragilisée
 à la fois dans ses références idéologiques et dans son rapport de force avec les 
puissances financières et industrielles.


Pour lire le texte dans sa totalité, ouvrir le fichier ci-dessous:
http://cadtm.org/IMG/pdf/_La_nouvelle_gouvernance_europeenne_au_service_des_rapaces_financiers.pdf


source: cadtm.org


10/07/2012

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