NOUS MENTIRAIT-ON II

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MME LAGARDE, UN TALENT POUR L'ART COMIQUE...

 

 

La directrice du FMI Christine Lagarde demande aux Grecs de payer leurs impôts

 

26 MAI 2012

La directrice du Fonds monétaire international Christine Lagarde a estimé que les Grecs devraient «commencer par s'entraider collectivement» en payant leurs impôts.

Par RFI

Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), se montre d'une grande sévérité à l'égard des Grecs. Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, publiée ce samedi 26 mai 2012, elle les invite avant toute chose à payer leurs impôts.

Les Grecs doivent commencer par s'aider eux-mêmes, estime Christine Lagarde, et cela en payant tous leurs impôts et non pas comme ceux qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes. Pour la directrice générale du FMI, les enfants africains déshérités ont encore plus besoin d'aide que les Grecs.

 

La fraude fiscale est un problème crucial en Grèce et le gouvernement l'évalue à 45 milliards d'euros, et à 16 milliards d'euros l'évasion de capitaux depuis 2009.

 

Le gouvernement travaille à une vaste réforme de la législation fiscale, réforme à laquelle des équipes de l'Union européenne et du FMI vont être associées afin que la Grèce puisse tenir ses engagements auprès de ses créanciers internationaux.

 

Les critiques de Christine Lagarde n'en paraîtront pas moins très dures aux Grecs qui souffrent de la cure d'austérité imposée à leur pays alors que le chômage atteint 21% de la population et que depuis deux ans les salaires ont été réduits de près du quart et les retraites de 10%, faisant s'effondrer le pouvoir d'achat.

 

EXONERATION D'IMPOTS POUR LE SALAIRE ANNUEL DE 380 989 EUROS DE CHRISTINE LAGARDE AU FMI

 Révèlé par le Fonds Monétaire Intertional, le salaire annuel de Christine Lagarde s'élèvera à 380 989 euros . Son statut de fonctionnaire internationnal permet à la nouvelle directrice de ne pas être soumise à l'impôt sur le revenu

(http://www.toutsurlesimpots.com/exoneration-d-impots-pour-le-salaire-annuel-de-380-989-euros-de-christine-lagarde-au-fmi.html#.T8EdvayjIkS.twitter)

 

Christine Lagarde s'attire les foudres grecques

 

La directrice du FMI a déclaré vendredi dans une interview que les Grecs devaient d'abord s'aider eux-mêmes et commencer par payer leurs impôts. Des propos très mal accueillis.

 

Une charge de Christine Lagarde sur le paiement des impôts a provoqué dimanche une levée de boucliers en Grèce, les internautes inondant la page Facebook de la directrice du FMI de commentaires rageurs.

 

Christine Lagarde a mis le feu aux poudres en estimant que «les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement», et ce, en «payant tous leurs impôts». Dans cette interview au Gardian, parue vendredi, elle évoque aussi «tous ces gens qui essaient tout le temps d’échapper aux taxes». La directrice du FMI dresse même un parallèle avec la situation en Afrique, estimant que les jeunes enfants dans un petit village du Niger «ont encore plus besoin d’aide que les gens à Athènes». Samedi soir, devant le tollé généré par ses propos, Lagarde s’est montrée plus conciliante, se disant «très compatissante à l’égard des Grecs et les défis qu’ils relèvent». «Une part importante de cet effort est que tout le monde devrait porter équitablement sa part du fardeau, en particulier les plus privilégiés et en particulier en payant leurs taxes», a-t-elle écrit.

 

Ses propos avaient suscité dimanche plus de 8.500 commentaires sur sa page Facebook. «Peu importe ce que vous dites maintenant, après toutes ces critiques. Savez-vous les dégâts que vous avez causés au peuple grec?, demande Une internaute. Nous ne sont pas fainéants et nous ne sommes pas des mendiants.» «Merci pour votre amour et votre soutien et sachez que les Grecs ne sont pas stupides. Nous connaissons votre jeu et nous n’allons plus l’autoriser!!!!», assure une autre.

 

Le chef du parti socialiste Pasok, Evangélos Vénizélos, après avoir estimé que les propos de Lagarde avaient «humilié» et «insulté» les Grecs, s’est réjoui qu’elle ait rectifié le tir, car «cela signifie qu’elle a pris en compte une nation fière».

 

Après les législatives du 6 mai – aboutissant à une impasse, aucun parti n'obtenant une majorité suffisante pour gouverner – les nouvelles législatives du 17 juin en Grèce sont attendues avec fébrilité à l’international. Le parti de la gauche radicale Syriza, donné selon les derniers sondages en seconde position derrière les conservateurs de Nouvelle-Démocratie (ND), prône l’annulation des mesures de rigueur prévues par le plan de redressement imposé par l’UE et le FMI en échange des prêts accordés à Athènes jusqu’en 2014.

 

Face au risque d’un rejet du plan d’austérité qui conduirait in fine à une probable sortie de l’euro, les bailleurs de fonds internationaux restent fermes, à l’image du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble qui martèle à l’envi qu’Athènes doit «tenir ses engagements» pour rester dans l’euro.

 

Le pays risque d’être à court de liquidités d’ici fin juin si les aides financières sont coupées en cas de rejet du plan d’aide international par les électeurs le 17 juin, a prévenu l’ex-Premier ministre grec, selon un memo paru dans la presse dimanche. «Le pays a besoin d’un pays qui unisse les gens et révise le plan de rigueur mais en s’assurant que nous restions dans l’euro», a déclaré dimanche Vénizélos. La veille, Antonis Samaras, le chef de la ND, estimait que s’opposer au plan de redressement conduirait la Grèce hors de l’euro et constituerait une «véritable catastrophe» pour le pays.

 

Mi-mars, la Task force européenne pour la Grèce notait que le pays avait fait des progrès «prometteurs» sur la perception de 8 milliards d’arriérés d’impôts recensés, avec 946 millions collectés en 2011. Mais elle soulignait qu’en matière de fiscalité, des progrès devaient encore être faits, notamment dans la lutte contre l’évasion fiscale des riches contribuables et des grandes entreprises.

 

Dimanche en France, l’ex-candidat du Front de gauche à l’Elysée Jean-Luc Mélenchon, soutien de Syriza, a dénoncé des propos «indignes» de Lagarde en appelant les armateurs et l’Eglise orthodoxe à payer leurs impôts. La porte-parole du gouvernement français Najat Vallaud-Belkacem a jugé sur Canal+ «un peu caricatural et schématique» le point de vue de la directrice générale du Fonds monétaire international. «J’estime qu’aujourd’hui, il n’y a pas de leçon à donner». Si la Grèce décidait de sortir de l’euro après les élections du 17 juin, «ce serait un mauvais signal, sans doute une mauvaise chose, pour l’ensemble des partenaires européens, comme d’ailleurs pour le monde», a ajouté la porte-parole du gouvernement.

 

sources: rfi, liberation, toutsurlesimpots.com

 

 

 



28/05/2012

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