NOUS MENTIRAIT-ON II

NOUS MENTIRAIT-ON II

JP Morgan… une affaire à suivre de près…

Depuis des mois, certains banquiers ont confié à notre rédaction que les banques, en général, ne connaissaient rien aux marchés de la spéculation. Ou encore que les traders employés étaient des nuls par excellence et que l’on était souvent contraint d’éponger leurs pertes. « Bien sûr, les clients n’en savent rien. Tout est opaque chez nous… » Bref, nous n’avons jamais donné trop de crédit à ces confidences, même si certaines venaient de banquiers naviguant en eaux profondes.

Aujourd’hui, il y a l’affaire JP Morgan. Les prises de position sur les fameux CDS (les credit default swap), ces contrats d’assurance destinés à se protéger d’un éventuel défaut d’une institution, pris par les traders de JPM, tournent au cauchemar. On apprend que  JP Morgan a tout simplement parié sur la poursuite d’une reprise économique et a été pris à revers par le marché. Bilan : perte de 2 milliards en six mois. Et ce n’est qu’un début !

 

DES BANQUIERS IGNORANT LE SCENARIO DE CRISE ?

Là nous avons du mal à COMPRENDRE. Une banque totalement sous influence des plus puissantes familles du cartel de Wall Street, qui organise la bonne crise majeure (citation de D. Rockefeller, 1994) dont ils ont besoin pour amener leur Nouvel Ordre Mondial, et qui se plante lamentablement ? Alors que les banquiers internationaux ont créé des produits financiers, surtout les CDS, destinés à DETRUIRE le système, on veut nous faire croire que la JPM, qui a fait sa fortune sur les deux guerres mondiales, n’était pas au courant du programme que son propre conseil d’administration a peaufiné ?

 

Inutile de nous prendre pour des attardés : la perte de JPM n’est absolument pas NATURELLE.

Le patron de JPM, Jamie Dimon, fait son mea culpa : il y a eu «beaucoup d’erreurs, de manque de rigueur et de mauvais jugements», a-t-il plaidé en ajoutant: «en couvrant à nouveau ce portefeuille d’actifs, il y a eu une mauvaise stratégie, mal exécutée, elle est devenue plus complexe et a été mal suivie». Incroyable ! Depuis 2008 et toutes les crises financières qui se suivent, ces patrons de multinationales bancaires osent encore produire ce type de discours ! Est-ce que cela permettra aux aveugles de COMPRENDRE enfin (pour leur plus grand bien) que tout cela n’est qu’une vaste mise en scène ? Peut-être pas et sans doute que non… malheureusement.

 

Et les malheurs de JPM ne font bien que commencer si on lit la prose des journalistes américains. JP Morgan pourrait perdre «jusqu’à un milliard de dollars ou plus» et «le risque va perdurer pendant plusieurs trimestres» du fait d’une forte volatilité du portefeuille d’actifs en cause.

Tandis que les Etats-Unis organisent, comme nous, un nouveau cirque d’élection présidentielle, Barack Obama qui fut présenté comme le sauveur de Wall Street et le politicien sans doute le plus servile de la confrérie des hommes de Goldman Sachs, va sans doute nous expliquer pourquoi il n’y a toujours aucune réglementation financière à Wall Street  après un long mandat exercé ?

 

Il serait si simple d’avouer que B. Obama n’est qu’un pion des financiers, qu’un homme sans pouvoir, mais cela ne se fait pas !

 

Il faut laisser le quidam croire que son petit bulletin de vote va changer la face du monde. En 2007, Obama a été élu comme une sorte de messie…  Ce fut celui de la finance de Wall Street et les Américains se trouvent encore moins riches qu’hier… Quant aux financiers qui ont tiré de juteux profits de ce scandale Obamania, ils devraient s’intéresser à l’histoire de Sodome, car leur destin pourrait être identique.

 

source:lies

 



13/05/2012

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